Zombie

Note de l’auteur :

« Cet écrit n’est pas une critique ou un jugement, mais bien un cri d’alarme et une réalité. Moi-même, je fus un zombie à cause de l’éducation compétitive française qui vous forme à devenir des morts-vivants combattants. Mon déménagement en Norvège fut un déclic extraordinaire. Cette culture m’a permis de me remettre en question et de reconnaître mes erreurs. Une grande renaissance… »

De nombreux films et séries en parlent : Les Revenants, Z Nation, Death Valley, The Walking Dead, etc.

Lors d’une interview pour le film Shaun of the Dead, Simon Pegg et Edgar Wright expliquent que beaucoup de personnes sont déjà des zombies à leurs yeux. En effet, elles vivent telles des automates qui ne réfléchissent pas. La première séquence du film montre le bus bondé où personne ne se parle, où la communication n’existe pas et où personne ne sourit. Cette remarque et ces images me sont restées dans la mémoire.

1/ Expériences véçues :

À Paris, avant mon départ pour la Norvège, j’attendais le bus, qui était en retard. Nous entrâmes dans celui-ci, nous étions serrés comme des sardines. Mes voisins étaient des personnes âgées stressées, agressives, désagréables et impolies. Un peu plus loin, le chauffeur nous ordonna de descendre afin de changer de véhicule. On aurait cru la fin du monde, mes pieds furent piétinés, et je reçus un coup de canne involontaire dans les mollets. Cette cohorte de « zombies » s’engouffra dans le second autocar surchargé. Ulcéré par cette séquence invraisemblable, je restai bouche bée… Aucun mot ne sortait, j’étais tétanisé par l’ampleur de la bêtise humaine. Nous étions deux à rester à la station en attendant le prochain car, qui arriva seulement une minute plus tard. L’autre personne dit alors : « Les gens sont fous. » Pourquoi n’ont-ils pas réfléchi un instant afin de s’apercevoir de l’arrivée imminente d’un second bus totalement désert ?

Il y a quelques années, à Paris, tout le monde lisait un bouquin. Maintenant, tout le monde regarde son écran. De plus en plus, je vois des personnes armées de sacs à dos et d’écouteurs. Ce sont des « armes de destruction massive » de politesse et d’art de vivre. L’assaillant vivant dans sa bulle de musique omet l’autre et lui inflige souvent par inadvertance des coups de sac. La politesse, le civisme et l’art de vivre sont outrageusement humiliés, bafoués et terrassés. Les oreillettes individualistes engouffrent définitivement la politesse au fin fond des oubliettes de l’inconscience où se perdent les âmes désœuvrées d’humanisme et d’amour.

Dans ma profession, la restauration, il est important de réfléchir par rapport à l’organisation. Les conséquences peuvent être dramatiques : vous pouvez rater un service et vous fatiguer pour rien. Depuis des décennies, aussi bien en France qu’en Norvège, les étudiants sont employés dans la restauration. Beaucoup d’entre eux apprennent par cœur, comme des poules qui picorent, sans utiliser leur cerveau (1). L’intelligence n’est pas une affaire d’instruction, mais bien d’utilisation de nos méninges. L’un des exemples les plus agaçants que j’aie eus en France, c’est une jeune fille de 23 ans parlant 5 langues, bac plus 4, qui fit 5 voyages de la table à la cuisine pour apporter 5 différentes choses dont elle avait besoin pour servir ses convives. 

Je me souviens, lorsque j’ai débuté, je faisais aussi des erreurs, comme tout le monde. Mais pas à ce point. Ce n’est pas la jeune fille que je mets en cause, mais le système. Dans ma suite logique, des questions surgissent dans mon esprit :

Woman Lying on Tree Near Awter

2/   Sommes-nous éduqués non pas pour réfléchir, mais pour suivre ?

Je me rappelle ma première réflexion lorsque j’étais jeune stagiaire : « On ne m’a pas montré. » En effet, le réflexe de réfléchir avec le cerveau est au point mort. Durant notre enfance et notre éducation, personne ne nous apprend à cogiter et à nous dépatouiller seuls.

–    Prenez le temps de regarder autour de vous : ceux qui culminent aux postes les plus élevés (en France) sont souvent des suiveurs et non des personnes réfléchies. La preuve : notre pauvre France est criblée de dettes. Le pire exemple est notre capitale, avec 7 milliards de dettes et une image déplorable (Valeurs actuelles, mars 2019). Au cours de ma vie, beaucoup d’exemples sont venus de grandes entreprises où des erreurs de débutant ont été commises par des gens diplômés des grandes écoles à des postes haut placés. Je ne peux pas citer mes sources, mais c’est juste incroyable. Cette phrase de Dany Boon lors d’un de ses spectacles (humoriste français ) » Ils font des grandes études pour faire des grandes conneries « , sonne tellement vrai !

Courber l'échine, signe de servilité -  Interprétation/Signification de rêves - tableau ©Rafal Olbinski - 1943
origine de la photographie

Maintenant, voici un exemple positif de personnes dégourdies profitant de la stupidité humaine. Lors de mon service militaire, un sergent-chef m’avait expliqué que les Américains étaient formatés à la consommation. En effet, lorsque nous sommes allés à Baden-Baden en 1990, les caporaux français cherchaient dans les poubelles américaines et dans les trous (postes de combat) élaborés par leurs soldats, et trouvaient des lampes torches neuves, des pelles neuves, des lunettes, et même des caleçons inutilisés encore dans leur emballage… Que faisaient nos petits Français débrouillards ? Ils récupéraient le tout et le revendaient. Ensuite, ce sergent-chef était une grande gueule, j’étais sous son commandement, et il m’avait instruit pendant un mois. Lorsqu’il apprit que j’étais muté dans une autre compagnie, il entra chez le capitaine en rouspétant. Résultat, son supérieur lui imposa une mutation malvenue. Je l’ai revu 6 mois plus tard dans ma nouvelle affectation au mess des officiers. Il me raconta sa dernière sortie nocturne où il déchenilla. Sur place, ils réparèrent l’AMX-10. Il me confia : « Les Américains ne savent pas faire cela, lorsqu’ils sont en panne, ils attendent les dépanneurs. » (2)

Un autre fait authentique vécu aussi bien en Norvège qu’en France : les serveurs venaient souvent au travail « la gueule dans le cul », non pas pour avoir fait la bringue, comme je la faisais étant jeune, mais après des batailles de jeux vidéo en direct jusqu’à 7 h du matin. J’ai dit un jour à un collègue : « Mon jeu, à mon époque, c’était le clitoris. » Quelques mois plus tard, il revient me voir après son voyage au Japon et m’informe : « J’ai joué à ton jeu, tu as raison, il est mieux que le jeu vidéo. » En effet, ces jeux vidéo (comme les plates-formes de séries) sont un tue-sexe : lire « La sexualité ».

Mes témoignages vous font sourire, mais c’est la triste réalité. Notre monde nous rend idiots et déshumanise notre vie par l’utilisation :

–    du téléphone portable : c’est le nouveau doudou de tout le monde. Vous avez le droit d’en avoir un… mais pas d’être dessus à 100 %. Il ne crée plus de lien entre les gens et nous rend égocentriques et anti-empathiques ;

–    des jeux vidéo (3) : ils ne nous rendent pas intelligents, mais suiveurs. Et ils nous initient à la guerre ;

–    de la télévision : celle d’antan est incomparable avec celle de maintenant. Avant, on réfléchissait avec « 36 chandelles » ou « Apostrophes » (émissions de Jacques Chancel et de Bernard Pivot). Maintenant, tout est fait pour consommer. Nous sommes des numéros pour ces télévisions (« Notre boulot, c’est de vendre à Coca-Cola du temps de cerveau humain disponible », https://fr.wikipedia.org/wiki/Patrick_Le_Lay). Ensuite, regardez simplement une émission de débat sur le football (en France), c’est souvent une cour de récréation d’où la bienveillance et l’empathie ont été bannies. Fait très paradoxal, la télévision nous apprend à ne plus écouter l’autre…

–    du sac à dos ou de la valise à roulettes : ces deux instruments déshumanisent l’être humain. Avec eux, nous ne pensons plus à l’autre. Or, penser à l’autre est source de bonheur, d’amour, de bienveillance et d’empathie… Jamais pardon, aucune politesse… Une journée de départs dans une gare parisienne pendant les vacances, cela peut être très dangereux pour vos chevilles…

–    de la musique égoïste provenant d’écouteurs : cela permet de rester dans « son monde » et de ne pas se confronter à « ses problèmes » ni à « ses responsabilités ». Cette société déresponsabilise de plus en plus les gens.

Woman Walking on Pathway While Strolling Luggage

3/Comment éviter de devenir des morts-vivants ?

–    Ne pas manger industriel, mais manger du vivant et faire sa propre cuisine. Golda Meir recevait ses rendez-vous politiques souvent en cuisinant, cela l’aidait à réfléchir (A Woman Called Golda, film biographique de 1982).

–    Ne pas boire des bières pipi ou du vin standardisé. Lorsque je bois un vin vivant dit spirituel, je ne m’en lasse jamais, car mon cerveau cherche toujours les arômes qui changent tout le temps. On peut boire du vin, mais avec responsabilité et modération.

–    Oublier la calculette, faire vos calculs à la main ou mentalement.

–    Lorsque vous prenez votre valise à roulettes, faites attention aux autres.

–    Sourire et dire bonjour… le sourire rend tout le monde agréable et belles toutes les femmes…

–    Faire une méditation journalière qui renforce la confiance en soi.

–    Organisation et communication. Ce couple, dans chaque situation, stimulera le fonctionnement de vos méninges, que vous soyez à votre travail, seul ou en famille. Elles vous feront toujours réfléchir.

–    Marcher ou courir dans la nature sans écouteurs dans les oreilles permet de penser, d’affronter les situations de face sans fuite en avant.

Forest Photography

En outre, l’école est primordiale pour apprendre à lire, à compter et à écrire. Les bons professeurs et surveillants m’ont enseigné à réagir et à penser différemment. Or, l’école actuelle (surtout en France) devient une fabrique de suiveurs, de morts-vivants. Ils ne réfléchissent plus, ils apprennent par cœur. La mémoire et l’éducation compétitive sont mises en avant…

Je n’ai pas fait de hautes études, et je ne le regrette pas. Mon style d’écriture est honnête et enjoué. Lorsque je vois les fautes de grammaire et d’orthographe chez des personnes ayant un niveau bac plus, je conclus que l’école n’apprend plus rien. À l’école primaire, j’ai découvert que « ce » est démonstratif, et que « son » est possessif. Ensuite, le latin est important au niveau des constructions de phrases. Un jour, je fus invité chez un vigneron alsacien. Ses trois enfants étaient placés à l’école Steiner, ils étaient tous les trois très éveillés. Je pense que ces écoles sont différentes. Mais elles sont très controversées en France . Peut-être que le fait de ne pas produire de zombies dérange ? En Norvège, ce type d’école est plus nombreux qu’en France. 

En conclusion, qui nourrit la matrice des grands trusts mondiaux ? Les personnes qui sont hypnotisées par la consommation grâce aux médias et à la télévision. Certaines entreprises pèsent des milliards. La force de l’être humain est l’autocritique, la reconnaissance des erreurs, mais aussi le travail sur soi. Nos ennemis intimes sont notre mental, mais aussi notre ego. N’ayez plus peur d’être vous-mêmes et non un semblant de vous qui se fond dans la masse par peur du regard des autres.

Si vous vous reconnaissez dans cet écrit, laissez de côté votre ego, vos frustrations, vos blessures… et reconstruisez-vous… Pardonnez à ceux qui vous ont offensés, et changez vos habitudes qui vous parasitent sans que vous le sachiez. Nous possédons tous notre destin dans nos mains et nous avons tous le choix de le changer.

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origine de la photographie

4/Remarques :

1. Cette remarque – « vous apprenez comme des poules qui picorent » – vient de Monsieur Legendre, professeur de mathématiques, qui était un vrai professeur…

2. Il y avait 4 sections suivant le niveau intellectuel. Selon les sous-officiers de l’époque qui nous commandaient, la première section, celle des universitaires et autres intellectuels, n’était pas soudée, mais surtout égocentrique, alors que dans la seconde et dans la troisième, tout le monde se tenait les coudes et s’entraidait. Par exemple, je me rappelle avoir tenu un cours de repassage à minuit.

3. Dans la dernière scène du film, le héros détient son meilleur ami zombie dans son jardin, qui continue à jouer au jeu vidéo toute la journée (rires). Les auteurs de film ont-ils voulu démontrer qu’on n’a pas besoin de cerveau pour jouer aux jeux vidéo ? 

4 la photo code barres vient du site : https://www.pinterest.fr/pin/547257792199840178/

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Albert Jacquard un grand philosophe et humaniste français.

5/Citations et réflexions :

(Note de l’auteur : ces deux premières citations sont-elles vraies ? Nous avons essayé de vérifier ses origines. Elles sont invérifiables, mais en tout cas, à mon avis, elles sont d’actualité et très pertinentes .)

Auteur inconnu : « Je crains que le jour où la technologie dépassera nos méninges, le monde aura une génération d’idiots. »

Auteur inconnu: « Peut-être que si on dit aux gens que leur cerveau est une application, ils commenceront à l’utiliser. »

Boris Cyrulnik :

« Pas d’ordinateur ni de tablette jusqu’à 6 ans. Si les enfants ont l’air sages face à un écran, c’est parce qu’ils sont médusés, hypnotisés. Mais cette fascination implique une perte des relations. Non seulement ils n’apprennent rien, mais cela entraîne une altération de l’empathie et des troubles du développement. » 

Laurent Bonfiglio , magasin Plus belle la vigne, Marseille, pour GlobalGeoNews :

« Boire du vin naturel, c’est sortir de cette léthargie dans laquelle nous plonge un système sociétal si bien huilé depuis des décennies (quoique…). Ne plus se reposer sur le savoir d’un autre, souvent imposteur, mais se faire sa propre opinion et organiser son existence autour de ce qui fait sens pour soi. C’est finalement dire non au très puissant lobby de l’industrie agroalimentaire et à une évidente connivence des institutions, opter pour une boisson plus saine, plus digeste, fruit d’une agriculture plus respectueuse de la nature et de son rythme. »

Jaccuse léconomie triomphante, par Albert Jacquard :

« La dignité de l’homme consiste à prendre en main son devenir, à choisir. Aujourd’hui plus sans doute que jamais au cours de notre histoire, nous sommes face à une bifurcation : d’un côté, la voie facile de la domination de quelques-uns sur la multitude des démunis – une société fondamentalement esclavagiste, efficace, ordonnée, mais où la presque totalité des hommes vivront sans espoir –, de l’autre, le chemin escarpé, périlleux, d’une recherche de l’égalité entre tous les membres de l’espèce, la construction jamais achevée d’une société où tous les hommes se sentiront chez eux partout sur la terre des hommes.

La barbarie ou la démocratie, il faut en décider aujourd’hui. »

« Non, l’homme ne descend pas du singe…il descend plutôt du mouton »  chanson J’accuse de Damien Saez

Albert Jacquard :

« La morale collective actuelle nous fait croire que l’important, c’est de l’emporter sur les autres, de lutter, de gagner. Nous sommes dans une société de compétition, mais un gagnant est un fabricant de perdants. Il faut rebâtir une société humaine où la compétition sera éliminée. Je n’ai pas à être plus fort que l’autre. Je dois être plus fort que moi… grâce à l’autre. »

Jc Zen  :

« L’éducation du goût sublime le raffinement de l’être et instaure un éveil profond sur la connaissance de soi, des autres et de la vie. Boire et manger n’est plus un acte réflexe de survie, mais bien un art de vivre qui met en valeur notre personnalité et notre santé. À notre époque plus que jamais, c’est un vote qui détermine notre santé, mais aussi la pérennité ou l’effondrement des grands trusts. Mais peu de personnes en sont conscientes… »

Michel Onfray Interdit d’interdire RT France le 5 juin 2019 (dixième minute) :

« Il y a des morts à bas bruit avec le capitalisme. Toutes les saloperies qu’on ingèrent, qu’on mangent, qu’on digèrent. Ils fabriquent des cancers. Tous les gens qui se tuent, des gens qui sont (avec des anti-dépresseurs et les anxiolytiques ) des morts-vivants…..On pourrait refaire une théorie de la destruction quasi invisible. ….La tyrannie est invisible, mais elle est bien là. »

Sain-et-naturel.com

Il faut réapprendre à :

« – s’éclater sans alcool ;

– se parler sans téléphone ;

– planer sans drogue ;

– sourire sans faire de selfies ;

– s’aimer sans condition. »

https://i0.wp.com/www.babelio.com/users/AVT_Boris-Cyrulnik_6631.jpg?w=930&ssl=1

Boris Cyrulnik : le père de la résilence…un grand homme

Monique Pinçon-Charlot émission Interdit d’interdire juillet 2019.

« L’humanité est en danger , on détruit le citoyen et on crée le consommateur , un consommateur ne se rebelle pas , car il n ‘a plus d’idée et demande qu’à consommer. »

Alain Damasio auteur de science fiction Thinkinterview 11 avril 2019

« Plus c’est une société individualisé, plus tu es fragile, plus tu es vulnérable, plus tu vas utiliser les outils technologiques pour te protéger , pour filtrer les communautés par exemple….tu conjures tout un ensemble d’altérité en rapport avec le dehors pour rester dans une sphère qui va te rassurer et te conjurer tout un ensemble de peur d’angoisses que tu as , mais qui est généré par une société d’hyper compétition qui fait que en tant que particule isolé et non relié au communauté naturelle, on a tendance à se servir la techno pour se protéger. »

« Cette surprotection de l’outil informatique et cette sphère non reliée au communauté naturelle, que développe Alain Damasio, ramollissent deux bases importantes de l’être humain  : le caractère trempé et la confiance en soi qui sont indispensables dans cette vie. Elle le change en une personne ultra timide qui peut être terrorisée par la moindre approche extérieure qui n’ est pas conforme à sa bulle. Rien que le fait de dire bonjour peut la déstabiliser, j ai déjà eu plusieurs cas dans le restaurant où je travaille. La timidité en générale n’est pas une tare. Grâce à un travail sur soi, on acquiert plus de confiance en soi, mais aussi de la maturité, le résultat découle de source : la timidité peut être dompter (j’en suis la preuve). Mais elle peut se transformer en tare psychologique voire en une phobie. Et ce genre de personne , accroc au portable et à messenger ne se révoltera jamais, et elle est devenue sans s’en apercevoir un zombie. » Jczen Juillet 2019

Hymne à la vie :

À l’instar du monde entier, mon âme d’enfant revient et me dicte de lire mon portable, que je marche dans la nature, dans la rue, ou que j’attende le bus, l’avion ou le tramway. Ce doudou nouvelle génération résout vos instants de solitude, de doute et de peur, non pas en consolidant votre caractère, mais simplement en comblant ces instants, à l’instar d’un bébé à qui on a donné une tute afin qu’il ne pleure pas.

Mes doigts l’enferment dans mon sac à triple tour. Mon esprit est enfin libre, alerte, et virevolte dans les confins de mon cerveau. Dans le tramway, je peux penser à mes parents, à mes amis, ou admirer la beauté d’une femme et son sourire, ou m’interroger sur mes derniers écrits ou méditations. Dans la nature, le son des geais et des rossignols ou le bruit des vagues m’apaisent, en contemplant ce spectacle drapé de rochers et d’une multitude d’arbres. Ainsi, mon évasion est totale. Des idées neuves, de nouveaux écrits culminent dans ma tête. Ma force, mon caractère évoluent ainsi… en pensant, en incitant mon cerveau à travailler et non à suivre. Je pense, donc je suis… vivant.


Jean Charles Botte

« La vie nous a été donnée, notre devoir est de respecter ce cadeau et de prendre conscience que nous avons des responsabilités: ne pas s’empoissonner, ne pas empoisonner les autres et respecter tout ce qui est vivant. » JCzen Habitant la Norvège, sommelier et cuisinier de formation , ma philosophie est d'aimer la vie. le bien-être est mon hobby. J'écris des articles sur le vin depuis 20 ans, sur la vie, sur le bien-être. Je suis très content, lorsque je reçois des messages de remerciement comme celui-ci "Votre site m'aide beaucoup". Mon site ne me fait pas gagner d'argent mais si il aide les personnes : j'en suis très content. Je peux vous dire que la méditation quotidienne m'a changé ma vie ; Pourquoi pas vous ?

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