Au vu des articles écrits dans les journaux pro-Isabelle Perraud, et des chasses aux sorcières sur les
réseaux sociaux (certains soutiens à Sébastien sont harcelés par e-mail et par téléphone), ma responsabilité et ma personnalité m’incitent à réagir à ces déchirures. En outre, la journaliste de Libération a téléphoné aux partisans de la famille Riffault et à Sébastien pendant plus d’une heure. À l’inverse de l’enquête approfondie sur Gérard Depardieu (Mediapart), son article
ressemble plus à du militantisme féministe qu’à une investigation sérieuse en évoquant seulement les
accusations et en oubliant de citer les défenseurs de Sébastien.
Début de l’affaire :
Le 6 avril 2023 à Bourges, dans un climat délétère devant des spectateurs taciturnes, s’est déroulée une
page sombre du vin naturel. « Nous avons tous perdu, Jean-Charles » m’indique un ami biodynamiste
présent.
Son empathie, sa compassion s’expriment dans sa voix devenue rauque due à son émotion à fleur de
peau. Il me dépeint une salle amorphe aux yeux hagards remplis d’âmes déconnectées : « Certaines
personnes m’ont lancé des regards glaciaux. Et dire que nous étions tous amis depuis 20 ans, tout est
détruit maintenant ».
Je me rappelle nos camaraderies autour des salons parisiens que j’organisais dans les années 2000.
Mais aussi des jours de Loire, où 5 grands vignerons naturels étaient présents sur le même stand :
Noella et Jean-Pierre Robinot, Béatrice et Michel Augé, Christine et Joël Ménard, Sébastien Riffault,
Agnès et Jacques Carroget. Je dormais chez ces derniers et j’ai même participé à leurs portes ouvertes
en dédicaçant les livres. Les valeurs de ce temps étaient, entre autres, fraternité et entraide !!!!
Et puis vinrent la popularité de ce type de vins, des faux vins nature et des pseudo-experts.
« Qui actuellement est capable de reconnaître un faux d’un vrai vin nature ?«
JC Botte
Début de l’affaire :
Elle a commencé en janvier 2022, quand Lisa Lind Dunbar écrit sur un blog les violences sexistes dans
la restauration danoise et les agressions sexuelles subies par des femmes par un vigneron
naturel de Sancerre (sans le citer). Isabelle Perraud, par l’intermédiaire de « Paye son pinard », reprend
ses propos. Sébastien a perdu plus des marchés à l’export importants à cause de nombreux boycotts dans le monde
entier alors qu’ il n’y a aucune enquête de police, ni aucune plainte, seulement des rumeurs. En septembre 2022, Isabelle
Perraud est jugée et doit retirer ses publications. Le 6 avril 2023, le tribunal se réunissait une dernière
fois lors d’une audience publique afin d’entendre les deux parties et les témoins d’Isabelle Perraud.
À la question de Maître Bangoura : « Avez-vous des preuves de cela ? », « J’ai tout donné à Isabelle
Perraud » répond la blogueuse. « J’ai vu un malaise chez le clan Perraud », me rapportent plusieurs
participants.
« Si une des accusatrices veut porter plainte, elle peut encore », rétorqua la juge.
Lua Morena Jernhed Macedo Costa, « victime suédoise », une Brésilienne vivant en Suède, a raconté devant les juges que
Sébastien Riffault lui avait mis la main sur les fesses, ou plutôt entre ses fesses et le dossier de la
chaise, chez lui dans sa maison, il y a 4 ans.
Deux autres versions ont été racontées, une pour la presse et une écrite sur sa page Instagram. Dans
cette dernière, qui a été prélevée par huissier, elle raconte que Sébastien lui avait mis la main sur les
fesses à côté de sa femme et l’a gardée aussi longtemps qu’il a voulu (dans son texte). C’est cette
version qui a été racontée par Lua Morena le printemps dernier à Copenhague à diverses personnes du milieu du vin, et dont Sébastien était au courant. II possède deux témoignages écrits de
deux personnes de Copenhague qui ont entendu cette version et la confirment.
Il aurait pu se procurer ces témoignages bien en avance et les joindre aux conclusions, mais personne
ne s’attendait à ce que Lua Morena change sa version, pourtant écrite sur sa page Instagram, prélevée
par huissier et jointe aux conclusions (extrait de la récapitulation envoyée par Sébastien Riffault).
En résumé, tout est basé sur des rumeurs, sans aucune preuve ni enquête policière. Bref, tout le monde
attend avec impatience le 8 juin.

Le Syndicat Vin Méthode Nature
En été 2022, la tension était à son paroxysme entre Sébastien et Jacques Carroget, président du Syndicat Vin
Méthode Nature. Le compte Instagram de Vin Méthode Nature avait liké les publications de Paye ton
pinard. Un ami et moi-même avons tenté d’apaiser les dissensions. J’ai téléphoné à Jacques Carroget et
lui ai demandé l’auteur du like. Il a nié son implication et ne connaissait pas son auteur. Selon mes
sources, trois autres personnes ont les codes, dont Isabelle Perraud !!!! Il m’avait promis de me donner
des réponses après l’AG, mais je n’ai reçu aucun éclaircissement. En septembre, VMN lançait leur
charte anti-sexiste.
Question : est-ce normal qu’une personne seule prenne la responsabilité de liker des publications
féministes alors que cette association de vin naturel compte plus de 200 personnes et qu’elle ne
demande pas l’avis aux adhérents ?
Un an auparavant, Jacques Carroget m’avait demandé de devenir le responsable de la communication
en Scandinavie. Un nouvel appel d’offres sur le syndicat VMN a été créé il y a trois ans et, selon mes
sources, mes articles ont beaucoup aidé à obtenir cet appel d’offres. Très déçu de la tournure politique
que prend cette association, j’ai décidé d’arrêter et de ne pas faire mon projet : organiser une
dégustation avec VMN en Norvège. Je n’ai aucune rancœur, aucun regret, je leur souhaite une bonne
route parce que ce type de syndicat protège les consommateurs. En effet, grâce à leur commission Usurpation , un vin nature industriel a dû changer son étiquette. Pour conclure, j’ai trouvé en 16 mois deux importateurs norvégiens pour des vins VMN.

« Les cliques et les commentaires sur les réseaux sociaux ne guérissent pas nos blessures émotionnelles, mais développent la hargne envers l’autre. La période du covid a terrassé chez beaucoup la réflexion, l’empathie et la compassion.«
Jc Botte
Coupable ou non coupable ?
Le dilemme est énorme : je respecte les 2 protagonistes, Isabelle et Sébastien. Une petite voix m’incita
à fouiller et me dit que je trouverai une faute dans le passé. Jean-Jacques Gay, un voisin d’Isabelle
Perraud, téléphona à Sébastien pour le soutenir et lui décrire le harcèlement d’Isabelle Perraud envers sa
compagne sur les réseaux sociaux. Il nous a envoyé la plainte de sa compagne adressée au procureur de la république du Tribunal de Grande Instance de Villefranche sur Saône. Elle y dévoile « les publications haineuses » et « porte plainte contre madame PERRAUD Isabelle demeurant le bourg 69820 VAUXRENARD pour harcèlements, diffamations et espionnages répétés » (écrit comme tel dans la lettre que vous pouvez lire sur instagram) d’ Isabelle Perraud sur les réseaux sociaux .
Pendant trois ans, Isabelle aurait harcelé sa voisine en publiant sur les réseaux sociaux des photos et des
vidéos sur sa manière de travailler la vigne. Jean-Jacques Gay nous a envoyés de nombreuses captures d’écran où on peut lire les commentaires d’Isabelle Perraud sur sa voisine.
– « Vous soutenez Sébastien Riffault, donc vous êtes pour les violences sexuelles ? », me demande une
journaliste.
» Je suis féministe, contre les agressions sexuelles, je suis pour l’égalité entre hommes et femmes, et je
suis contre le lynchage médiatique sur les réseaux sociaux, c’est la raison pour laquelle j’ai signé pour Sébastien. Je prends mes responsabilités et je les assume. Beaucoup n’en pensent pas moins mais ont-
ils perdu leurs attributs masculins ? Auraient-ils peur des féministes ? »
Mes questions et raisonnements ?
- Pourquoi un homme qui signe le soutien en faveur de Sébastien serait-il en faveur des agressions
sexuelles ? - Pourquoi je n’aurai pas de le droit de soutenir Sébastien Riffault ?
- A-t-il été poursuivi en justice ? A-t-il été condamné ? Non absolument pas !!!! Tout cela provient des rumeurs sans fondement !!!!»
- En France, notre sport national est : « Si tu ne penses pas comme moi, tu es donc contre moi !!! ». Cette
phrase résume bien l’endoctrinement que nous avons reçu durant notre enfance. Le but de notre
enseignement compétitif nous enseigne à suivre et non à réfléchir. Sachez qu’en Norvège, plusieurs fois
la gauche et la droite se sont mises d’accord pour voter des lois ensemble pour améliorer la qualité de
vie des citoyens, dont le droit des femmes célibataires. - Un homme qui agresse 13 femmes sexuellement est concerné par une maladie pathologique. Le
syndrome de ce criminel ne peut pas s’arrêter uniquement à Copenhague, et tous les criminologues et médecins vous confirmeront qu’il recommencera ailleurs. Or Sébastien depuis 15 années voyage dans le monde entier, et il n’a jamais eu de problèmes!!!! - Est-ce que des plaintes ont été déposées en France ou ailleurs ? Même si les féministes prétendent que les femmes ont peur des représailles, il y a toujours une femme plus forte qui se présentera à la police pour porter plainte.
- Dans cette histoire, quelles féministes se soucient de la femme de Sébastien ? Si elle avait vu Sébastien Riffault toucher les fesses de la Suédoise, croyez-vous qu’elle serait restée sans rien faire ?
- Serait-ce une histoire de différence de culture, car Lisa Dunbar dit dans article que Sébastien voulait toujours enlacer et non embrasser comme traduit Google? En France, les vignerons après une bonne soirée aime enlacer une personne pour lui dire au-revoir. En Scandinavie, je n’enlace jamais une femme sauf si elle le demande!!! Les différences de culture entre français et scandinaves peuvent aboutir à des incompréhensions.
- Serait-ce aussi une vengeance de Lisa Dunbar envers Noma qui n’a jamais accepté à plusieurs reprises sa candidature comme serveuse selon le sommelier de l’époque Mads Klepp?
Conclusion :
La juge n’a pas auditionné l’épouse de Sébastien Riffault, et a demandé aux trois femmes, s’il y a bien
eu viol, de porter plainte . Selon l’avocat de Sébastien, la juge a fait preuve d’un parti pris et il n’a jamais connu cela en 30 ans de plaidoirie. Alors qu’Isabelle Perraud a déjà été condamnée à retirer ces publications en septembre, quelles sorties resteraient pour la juge de ce jugement de fond ?
– Sébastien est débouté, le juge confirme que ce n’est que de la libre expression.
– Isabelle est reconnue d’avoir diffamé mais elle est excusée par la bonne foi, donc elle est non
condamnable.
– Isabelle Perraud est condamnée.
« Son objectif est, dans le cadre de ce mouvement #metoo […], de dénoncer le sexisme ordinaire dans
le milieu du vin » dixit l’avocate d’Isabelle. Si Isabelle Perraud était de bonne foi, comme prétend son
avocat, elle aurait accepté d’enlever des publications avant septembre après la réception d’un
courrier recommandé et elle se serait excusée auprès du couple Riffault. En outre, Isabelle n’aurait
jamais non plus harcelé sa voisine sur les réseaux sociaux. La dénonciation du sexisme ordinaire ne se
fait pas sur la toile des réseaux sociaux, mais soit à la police avec les preuves ou soit dans les écoles
pour affirmer l’égalité et le respect entre hommes et femmes. Ce genre d’attitude creusera la déchirure
entre nos deux sexes comme le désirent certaines féministes anti-hommes. Lors d’une interview dans
Tellement Soif, Isabelle Perraud a réfuté toute aide de ce genre d’intégristes. Je la crois sincère, or
d’autres vigneronnes de VMN, de source sûre, sont en contact avec des féministes extrémistes. Après
tout, chacun a le droit d’accueillir dans son domaine qui il veut. Mais la guérison d’un viol ou d’autres
traumatismes (lire mon article ) ne se résout pas dans une chasse aux sorcières ou de vengeance nauséabonde, mais
grâce à un travail sur soi orné de compassion, de pardon et d’acceptation comme l’écrit si bien Lise
Bourbeau dans ses livres sur « La puissance de l’acceptation » et les 5 blessures qui empêchent d’ếtre soi-même ».
Cette affaire est vraiment allée trop loin, en espérant que certains manipulés reprendront leurs esprits et
se réveilleront.
« Nous sommes heureux de l’audience et nous en sommes très soulagés », me dit Sébastien. Une
chose est sûre : « qui vit par l’épée périra par l’épée», or dans ce cas particulier, la citation
exacte se révèle être « qui vit par la rumeur périra par la rumeur ». À bon entendeur…
Une autre idée du féminisme :
« Il était important dans cet article de parler de féminisme et démontrer qu’un féminisme inclusif est possible. «
Jc Botte
Il s’avère que l’attitude des hommes durant des siècles ne fut pas exempte de tout reproche. Il devient impératif d’implanter dans notre système éducatif un respect profond et l’égalité entre la femme et l’homme. Le comportement de certaines se radicalise en vengeance : aux USA, dans certains États, il est déconseillé qu’un homme soit seul dans un ascenseur avec une femme sous peine d’avoir un procès pour « abus sexuel ». Dans ce pays, la justice est différente, vous devez prouver que vous n’êtes pas coupable.
Comme le dit si bien Violette B. dans son article intitulé « Est-ce que la femme toxique existe
vraiment ? » : « Les femmes vivent leur agressivité, par exemple en taquinant, en se précipitant, en
humiliant ou en répandant des rumeurs ».
La vengeance, la dénonciation, le bashing ne solutionnent pas les cas de sexisme ni de violence, mais
entretiennent nos déchirures. Notre ego ne reconnaît pas ses erreurs, car il a besoin de nourriture et a
peur des nouvelles blessures (voir les livres livre Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même et La Puissance de
l’acceptation de Lise Bourbeau). La période Covid a engendré un marasme perfide qui a touché de nombreuses personnes sensibles. Les réseaux sociaux se sont commués en dépotoir de violence verbale où prennent forme les déchirures et guerres intestines.
Les clics et les commentaires y déferlent comme un ouragan grâce à l’ego de personnes blessées. Les déchirures de l’après-Covid se propagent et s’éternisent chez les ultrasensibles.
Seuls la prise de conscience, le travail sur soi, le pardon, et l’acceptation nous guériront et résoudront
les problèmes entre les femmes et les hommes. Les blessures ouvertes développent la toxicité aussi
bien chez la femme que chez l’homme.
Extrait d’une interview de Clémentine Célarié : « Être féministe, c’est faire… On me dit non, je me bats
pour ce truc-là. […] On doit se battre pour ses libertés mais pas dans la hargne. […] Un homme ne
méprise pas une femme car il va lui dire “tu es belle”. J’ai vécu cela sur un plateau de cinéma, une fille
arrive et le chef op lui dit “tu es belle aujourd’hui”. La réponse de la femme : “Attention, je vais t’attaquer
pour harcèlement”. Non, si un homme vous dit que vous êtes jolie, il ne va pas vous violer !! ».

« Se battre avec la hargne et balancer des rumeurs sur les réseaux sociaux desservent la cause féministe.
JC Botte
Si la juge ne prend pas ses responsabilités et relaxe l’accusée, elle créera une jurisprudence et elle ouvrira tout excès de la part des féministes radicales. Les conséquences seront claires : beaucoup de professionnels du vin
commenceront à prendre peur pour engager du personnel féminin. Ainsi, le fossé entre les femmes et
les hommes prendra de l’ampleur et nous verrons de plus en plus d’entreprises unisexes dans le vin.«

Une femme féministe non radicalisée
« Après avoir passé 10 ans dans des fonctions de direction commerciale au sein d’entreprises de laé
tech à très forte croissance, Laura Lesueur multiplie depuis 2014 les prises de parole en public auprès
de différentes audiences.
Engagée (cofondatrice du mouvement Manger Citoyen pour lequel elle a réalisé un TED Talk),
passionnée et enthousiaste, Laura met son expertise en neurosciences et en développement personnel
au service de la performance et de l’épanouissement. »
Son livre est Manifeste contre le féminisme radical et pour un féminisme éclairé.
Extrait de l’interview sur Sud Radio :
« Le féminisme radical manque cruellement de nuance et il divise […] (Elle raconte ensuite qu’un de ses
confrères a été interdit de participer à un Salon du livre car ce n’était que pour les femmes.) Le monde
dans lequel nous sommes, on ne peut pas se passer de diversité… Il faut être dans un féministe
beaucoup plus inclusif. »
« Bref, c’est de l’apartheid », répond l’animateur de Sud Radio.
Vu sur un groupe de Facebook : un commentaire de S. à propos d’une marque engagée dans la
promotion du travail et du savoir-faire des vigneronnes.
« Comme pour tous les domaines, que chaque personne (homme ou femme…) qui s’y intéresse y soit
intégrée et y apporte sa personnalité dans le respect. En tant que femme et attentive aux rôles des
femmes, je n’aime pas les quotas. J’y préfère la compétence et l’enrichissement mutuel via les échanges
d’expériences et de points de vue, de sensibilités. Chacun a un réel rôle à jouer là où il en a l’envie, la
capacité, la connaissance et l’ambition. Peu importe le sexe, l’origine, la couleur de cheveu ou de peau,
etc., peu importe le domaine. Nous sommes complémentaires. »
Je suis heureux de lire ces trois exemples de féministes modérées. Les mentalités et les situations
évoluent seulement si les femmes et les hommes travaillent ensemble afin de changer les mentalités à
l’école. L’école est le berceau des futurs adultes. Le respect et l’égalité entre l’homme et la femme
doivent être scellés dans la mentalité de chaque enfant pour leur vie d’adulte.
« Il n’y a pas de passe-droit parce qu’on est une femme, pas plus qu’il n’y en a lorsque on est un
homme », publié par une femme sur Facebook.

Mise au point personnelle :
Au sujet de ce post d’Isabelle Perraud qui me cite :
Chère Isabelle : Je n’ai jamais encouragé la haine de ton voisin Jean-Jacques Gay. Il n’en a pas besoin. Tu as tellement
harcelé sa compagne (lire instagram) qu’elle a porté plainte contre toi. Exaspéré par la violence des harcèlements, il a publié une phrase sur son compte Facebook « la c…..asse a encore publié » . Par conséquence, tu as porté plainte contre lui, alors qu’il n’a pas mis ton nom. J’ai toujours eu de la compassion pour toi et ton combat, mais tes blessures émotionnelles, ta colère et
tes publications desservent la cause féministe. Une vraie féministe et professionnelle de vin naturel
aurait demandé des explications directement à Sébastien Riffault. Et si ses explications ne t’avaient pas
satisfaite, une enquête aurait pu être menée comme dans Mediapart sur l’affaire Gérard Depardieu (qui
dénonce l’acteur avec des témoignages précis et non anonymes ; d’ailleurs, plusieurs récits ont été
recueillis par la police et une personne a porté plainte contre GD). Or dans notre affaire, il n’y a rien de
concret, que des témoignages versatiles.
Bizarre vous avez dit bizarre ? Comme c’est bizarre.
Ce qui m’écœure le plus dans cette affaire, c’est que certaines personnes m’avaient expliqué auparavant
qu’elles ne voulaient pas promouvoir le vin naturel sur les groupes de vins spécifiques, afin de ne pas
obtenir des commentaires assassins et des discussions endiablées. Or ces mêmes personnes
provoquent une chasse aux sorcières envers les soutiens de Sébastien Riffault sur les réseaux sociaux.
Cette affaire m’a profondément meurtri. Le vin naturel n’est pas sorti grandi de cette histoire. « Ridicule,
m’a dit un de mes amis importateurs. Au lieu de vous unifier , vous vous battez entre vous. » Le
syndrome de Vercingétorix (1) repose dans nos gênes depuis des siècles. Est-ce que le vin est encore ma voie de prédilection ? L’avenir nous le dira.
1/ Si Vercingétorix avait unifié les tribus gauloises, César aurait été battu.
Le verdict reçu le 2 juin :
